Tony Hawk’s Underground 2


Qui
imaginerait une grosse bestiole forestière comme le sanglier aimer
un sport urbain comme le skateboard ? Et pourtant c’est le
cas ! Et la truie sauvage que je suis fonce immédiatement sur
le moindre jeu où une planplanche armée de quatre roues fait son
apparition. Alors en route pour Tony Hawk’s
Underground 2
 ! Même si c’est pas évident que ce soit un
jeu de skate…


Ah
le début des années 2000 ! L’époque où le skateboard était
encore (un peu) un vrai mode de vie qui attirait des vrais
rebelles de la société. La guerre de la largeur du futal faisait
rage et le haut des caleçons étaient (un peu) trop visibles. A
cette époque bénie où le skateboard n’était pas un sport parmi
d’autres des Jeux Olympiques. Les réseaux sociaux n’existait pas
et le format des quelques vidéos existantes était horizontal. C’est
officiel : ton sanglier préféré est un vieux con
nostalgique !

Une
grande époque pour les jeux vidéos de skate et surtout pour la licence la
plus juteuse d’un point de vue financier, celle du champion du
monde de la galaxie de l’univers dompteur du 900°, le bien nommé
Tony Hawk. Alors attention, au risque de te décevoir et de provoquer
un torrent de haine, je ne vais pas te parler des épisodes les plus
mythiques comme les quatre premiers opus de la série Tony Hawk’s
Pro Skater (rien que d’y penser je dois changer de sous-vêtements).
Ni d’ailleurs de l’épisode de la honte THPS 5 (rien que d’y
penser je me vomis dans le groin). Non ! Ici nous allons parler
du second épisode de la série Tony Hawk’s
Underground
 : Tony Hawk’s Underground 2
(quel nom incroyablement original).

Bleeeuuurrg ! Pardon je viens de gerber à la vue de la qualité de mes captures d’écran. THU 2 vous fait voyager autour du monde sans cramer de carbone. Bienvenu à Sydney !


Le
principe des jeux Tony Hawk en quelques secondes. Tu es un (pro)
skater. Tu te balades en skate (c’est mieux) dans des villes. Tu
fais des tricks de ouf. Tu défies la gravité. Oui parce que les
jeux Tony Hawk c’est tout sauf de la simulation. Niveau gameplay il
te suffit d’appuyer sur un bouton et orienter le joystic dans un
sens et tu fais une figure sans même t’en rendre compte. On est
très loin des jeux de skateboard de pure simulation qui arriveront
quelques années plus tard avec en tête la série
Skate
d’Electronic Arts (premier oups en 2007).

Je
vais être un cochon sauvage honnête avec toi padawan marcassin.
Dans Tony Hawk’s Underground 2 il n’y a
quasiment pas d’innovation dans le gameplay. Tout a été
injecté dans le très bon volet précédent Tony Hawk’s
Underground
(que ton goret préféré a souillé jusqu’au
trognon). Comme par exemple le fait de pouvoir descendre de sa
planche (oh la grosse révolution), de créer le protagoniste du
scénario ou encore de défoncer ta planche de colère comme streamer qui a une coupure internet.

Mais
le sanglier est un peu beaucoup langue de pute sur les bords et même
au milieu. Il y a une micro nouveauté. Quand ta barre de spécial
est pleine tu peux ralentir le temps pour placer encore plus de
tricks après un ollie. On retrouvera cette mécanique améliorée
dans les jeux suivants de la série Tony Hawk comme Tony Hawk’s
Project 8 (2006)
et Tony Hawk’s Proving Ground (2007).

Le seul moyen d’entrer dans une église pour le sanglier démoniaque que je suis. Et d’y trouver un intérêt aussi.


Autre
(presque) nouveauté, il y a une histoire ! Une histoire à
chier. Mais une histoire quand même. Deux bandes de skaters rebelles
kikoo lol mdr s’affrontent dans des défis toujours plus cons. Une
est menée par Tony Hawk
himself (sinon le jeu aurait un autre
nom) et l’autre par Bam Margera (un branleur sans cerveau qui était
à la mode dans les années 2000).

Le
côté sympa c’est que tu dois faire le tour du monde pour
remporter des défis. Donc ça veut dire plein de niveaux à
l’ambiance différente. Et en plus comme c’est virtuel tu ne
défonces pas le climat à coup de voyages long courrier en avion.

Côté
objectifs c’est du très banal : des scores à atteindre, un
enchaînement d’obstacles à skater en un combo, des objets à
récupérer, blablabla. Petite subtilité, tu vas pouvoir débloquer
dans chaque niveau un personnage secret (par exemple Benjamin
Franklin à Boston, un torero à Barcelone) et un personnage sur un
« véhicule » (une chaise roulante entre autres engins
loufoques). Franchement ça ajoute pas beaucoup d’intérêt au jeu,
ça rallonge juste la sauce.

Tout
ça c’est pour le mode carrière et il y en a plein d’autres qui
sont très classiques pour la série : session libre,
construction de skatepark, multijoueur en écran scindé. Le truc
plutôt pas mal c’est qu’il y a un mode classique qui reprend les
niveaux du mode carrière à la sauf THPS des familles. Un putain de
chrono de deux minutes et des objectifs qui fleurent bon les
souvenirs d’enfance avec les scores, les tricks spéciaux, les
lettre S.K.A.T.E. et C.O.M.B.O. à chopper, la cassette secrète à
trouver et pour les plus matheux des points de statistique qui
virevoltent dans les airs. C’est du putain de génie ! Le mode
classique multiplient la durée de vie du jeu par deux sans aucun
effort ! C’est un peu de la baise quand même…

Un chrono de deux minutes . Des lettres à récupérer. Un skater pro à diriger. Pas de doute on est en terrain connu.

Si
on se penche sur la trogne du jeu c’est vit torché. C’est
correct sans plus. Au moins il n’y a pas de ralentissement
flagrants. Sauf quand ma vénérable Xbox fait sentir son age et que
je l’entend tourner à toute blinde pour envoyer la purée de
pixels chauds sur l’écran (lui aussi d’un âge avancé).

Et
puis il y a le principal des jeux Tony Hawk : la bande son !
Non couillon je ne parle pas des bruits de roues qui frottent sur le
bitume ou de trucks qui raclent des barres de métal, ni des cris de
douleur et de frustration quand ton skater ratisse le sol avec ses
dents. Le plus important n’a rien à voir avec tout ça. Je parle
de la musique !

Si
on se remet un peu dans le contexte de l’époque de la sortie du
jeu c’était le milieu de la bataille metal versus
hiphop. Dans les jeux Tony Hawk tu as les deux styles de musique
histoire de contenter tout le monde. Et c’est pas des groupes tout
pétés de fête de village moisie. On parle des plus grands groupes
et artistes du moment dans leur genre. Comme je suis de la team
rock/metal je citerai Disturbed et Faith No More qui passent en fond
de TH Underground 2 pendant que tu alignes les tricks comme un chef cuisto sous cocaïne. Il y a également des morceaux plus calmes comme celui
de Jonnhy Cash. Bref que du bon !

Ouais c’est un mec en fauteuil roulant qui fait des grinds à Berlin. C’est totalement WTF et ça n’a pas grand intérêt niveau gameplay.


Le
verdict du sanglier

Tu
vas voir que le sanglier peut être un animal critique qui ne met pas
16/20 à tous les jeux comme Jeuxvideo.com. Globalement
Tony
Hawk’
s Underground 2 est un jeu sympa qui occupe
quelques heures. Le souci c’est que quand on
regarde ce qu’il y a eu avant et ce qu’il y a eu après comme jeu
de la licence Tony Hawk, on ne peut que constater qu’on est dan le
ventre mou et que c’est franchement pas le haut du panier.
L’ambiance « fun on s’éclate on est des gros branleurs et on
vous emmerde » m’a franchement gavé même à l’époque. Et
pourtant je suis bon public. Aucune nouveauté n’est apportée côté
gameplay du skate et c’est bien con parce que c’est le énième
épisode d’une licence… de skate.


Une réponse à “Tony Hawk’s Underground 2”

  1. […] Tu sais quoi ? Je vais même pas n’emmerder à te décrire la longue histoire de la série Tony Hawk’s Pro Skater (THPS) qui compte cinq épisodes au moment de l’écriture de ces mauvaises lignes (sans compter les remakes). Et je passe aussi sous silence les nombreux épisodes dérivés qui comportent du très bon (salut Tony Hawk’s project 8) comme du bien pourri (coucou Tony Hawk’s Underground 2). […]

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