Le sanglier n’a peur de rien et surtout pas de s’attaquer à un monument du jeu vidéo. Final Fantasy VII tu connais ? Plutôt que de gerber un énième test chiant de ce jeu de malade, je te propose de vivre le jeu dans la tête de Cloud. En route pour Midgar, le Gold Saucer, la Rivière de la vie et tous ces autres trucs à la con !
Attention ce récit complètement débile divulgâche une partie de l’aventure de Final Fantasy VII alors si tu n’as pas encore tâté du scénario je te recommande bien cordialement (bordel) de te garder tout ça au chaud pour plus tard.
Arrivée en gare de Midgar ! Deux minutes d’arrêt !
Mon train arrive enfin à Midgar. Je savais que je n’aurais pas dû prendre la SNCF. Je me suis retrouvé arrêté en pleine voie pendant deux heures à cause d’une « panne matérielle ». La ligne TGV Nibelheim-Midgar c’est terminé pour moi. En plus j’ai une putain d’envie de chier mais un connard a ravagé les chiottes du train avec ses déjections avant moi. J’ai la haine bordel ! Je sais plus trop pourquoi je suis là mais ça va chier Je saute sur le quai avec grande classe tel le pigeon-nain-faucon du Périgord. Ma chevelure blonde décolorée flotte au vent à la façon d’une bannière moyenâgeuse. J’ai bien fait de mettre cet uniforme violet bien moulax que j’ai trouvé sur un cadavre. Ça me moule bien le paquet.

Diantre ! Deux méchants me regardent de travers ! Je les tue sans problème avec mon énooooorme épée (empruntée aussi à un cadavre) qui me permet de compenser mon sexe de petite taille. Mais qui est ce gros cassos avec un flingue à la place du bras et qui commence à me hurler dessus ? Sûrement un foutu ricain red neck fan de la NRA qui bouffe de l’opossum. Apparemment je suis sensé poser une bombe dans une espèce de réacteur qui pompe l’énergie de la vie de la planète comme un lobbyiste suce un parlementaire. Si ça permet d’emmerder les riches de la Shinra pourquoi pas.

Explosions, environnement et grand capital
Ça y est j’ai tout fait pété. Et après une virer dans un bar à pute du bidonville, je remets ça avec mon pote fan de pétoires et mon amie d’enfance à la poitrine gonflée au silicone. Après moult péripéties, et la rencontre d’une drôle de nana qui cueille les trois seules pauvres fleurs qui arrivent à pousser dans cette ville bétonnée toute moche, on décide enfin d’aller faire la peau aux salauds de Total… euh de la Shinra qui pourrissent la planète.
On arrive enfin au sommet de cette immense tour phallique encore plus haute que celle de la CMA CGM à Marseille. Tout ça pour se rendre compte qu’un connard à une aile avec un nom de parfum a déjà dézingué le grand patron. Cerise de merde sur le gâteau de chiasse : c’est son fils mégalo pourri gâté qui pend la succession. J’ai presque l’impression d’être dans une grande entreprise française. J’en peux plus. Je vais aller me mettre au vert.

L’air marin pour les mâles complexés
J’ai eu beau parcourir toute cette putain de planète avec mon groupe de potos, impossible de trouver un coin tranquille pour rien glander. J’ai commencé par aller zoner à Kalm, eh bien cette ville porte foutrement mal son nom ! Des combats, des réflexions stratégiques en groupe, de l’achat de matériel, des choix de Matérias, bonjour les vacances.
J’ai alors décidé d’aller en bord de mer histoire de me calmer avec l’air marin et le bruit des vagues façon feng shui/développement personnel de mes deux, pour retrouver mon moi intérieur. Je me suis donc dirigé vers Junon. Au final c’est la ville balnéaire la plus moche que j’ai vu. C’est même plus moche que Toulon, la grande-Motte et Brest réunis. Ils ont eu la bonne idée de construire un canon immense en plein milieu du bled. Encore un maire à micro-pénis qui a pris cette décision. En plus la Shinra continue à me casser les bonbons. Il est temps de traverser l’océan.

La côte du soleil du sauceur doré
Je trouve enfin une ville sympa ! Costa del Sol. La plage, du surf, des nanas, des bars. Je vais pouvoir me reposer et ne plus penser à toutes ces conneries de destruction de la nature. Manque de bol mes compagnons ont le feu au cul et veulent à tout prix bouger. Mais qu’est-ce que je fais avec ces inadaptés sociaux ? Pas le choix on continue à voyager en tabassant des saloperies de pollueurs.
Finalement on fini par arriver au Gold Saucer, un parc d’attraction genre Disneyland, la niaiserie en moins. Paris sur des courses de chocobos, combats à mort dans l’arène, salle d’arcade, spectacle d’humour. Je commence enfin à me détendre. Mes potes me rappellent sans arrêt qu’on doit sauver la planète gnagnagna, vaincre la Shinra gnagnagna, empêcher Séphiroth de devenir surpuissant gnagnagna. Vous me faites chier les acolytes bordel ! Et le périple se poursuit…

Raz le cul !
Par hasard on se retrouve à Nibelheim mon patelin natal. Une ville où on s’emmerde ferme à côté d’une centrale nucléaire… euh une centrale à énergie Mako. Genre Springfield dans les Simpsons. Une escale inintéressante à se balader dans la cave d’une vieille baraque toute pérave. Et en plus je suis sensé chouiner sur mon passé difficile et toutes ces conneries. Pfff.
Comment ça il faut continuer ?! Trouver une ville ancienne des Cetras ? Se baigner dans la Rivière de la vie ? Combattre des robots géants ? Non ce sera sans moi les gars. Tifa, Barret, Rouge XIII, Cait Sith, Cid, Vincent, Yuffie, vous pouvez bien tous aller vous faire foutre. Foi de Cloud, je retourne à Costa del Sol sniffer de la coke sur le nombril de prostitués à bas prix en regardant le soleil se coucher sur l’océan. Je vous laisse sauver le monde à ma place.

Le verdict du sanglier

Ne te fie pas à ce récit douteux rédigé par une personne encore plus douteuse. Square nous a offert en 1997 tout simplement l’un des meilleurs jeux de tous les temps du monde de l’univers ! Même aujourd’hui c’est toujours un pur plaisir de se taper quelque dizaines d’heures avec Cloud et ses potes. Le scénario, la musique, les environnements, les combats. Tout est dingue. Et à l’époque je te raconte même pas la grosse claque dans la face que c’était !