Vampire Survivors


Être
accro à un jeu vidéo ça peut arriver. Être accro à un jeu
objectivement pas incroyable c’est possible aussi. Mais être accro
à un jeu où tu ne fais pas grand-chose est-ce que c’est
possible ? Ben apparemment oui. Voici un bon exemple avec
Vampire Survivors. Un jeu où tu ne fais (presque) rien. Et que tu as
du mal à lâcher. En tout cas moi j’ai du mal.


Je
préfère te prévenir d’avance petit marcassin le test va être
rapide (mais pas furieux) ! Pour info le jeu est disponible sur
toutes les plateformes de la Création (amen). J’ai choisi de
tester le jeu sur Android parce que c’est plus pratique d’avoir
sa came vidéoludique dans la poche. Et puis aussi je te parle
uniquement du jeu de base. Depuis sa sortie en 2022 il a reçu une
tétra chiée d’extensions.

A
l’origine de Vampire Survivors il y a un bonhomme. Luca
« poncle » Galante, un développeur italien qui en 2020 s’est
retrouvé sans emploi et s’est mis à coder le jeu. Ce dernier sort
officiellement fin 2022. Ça c’est du résumé synthétique,
court, putain !

Une partie Vampire Survivors ça commence toujours pépouze sans stress à poutrer des petits monstres à la con… 

Allez
on se tente l’histoire à la même allure. Un méchant très
méchant avec de grandes dents, le comte Draculó (rien à voir avec
Dracula hein) envahie la campagne italienne. Et voilà je t’avais
promis que ce de la haute vitesse.

On
enchaîne hop hop !

Le
jeu est un « comme un voyou » (un roguelike dans la
langue de Victoria Beckham). Toi, dans tout ça, tu es donc un héro ou
une héroïne qui poutre des vagues de monstres à la tonne. Si tu
clamses et que tu ne peux plus revivre, alors tu recommences tout
depuis le début. La baise ? Ben non c’est le principe des
jeux du genre « comme un voyou ».

On
négocie le virage et on accélère !

Le
jeu est en mode pixel artistique 2D qui va à l’essentielle. De
toute façon on a pas vraiment le temps d’admirer la direction
artistique vu que les monstros recouvrent la totalité de l’écran.

…et la fin de partie c’est le maxi bordel cosmique intersidéral de l’espace où tu vois même plus ton perso.

Viooouuuum
viooouuuum viooouuuum (mauvais bruit de formule un qui accélère) !

En
fracturant du vampire à tour de bras tu gagnes de l’expérience.
Tu commences la partie niveau 1 et tu peux aller jusqu’au niveau…
je sais pas combien. A chaque niveau tu peux choisir un nouvel objet
ou en augmenter le niveau. Toujours en éradiquant tout ce qui bouge
tu ramasses des coffres qui contiennent des objets (armes, armures,
bonus) et du fric. Enfin tu peux combiner des objets entre eux pour
fabriquer des armes désastreusement puissantes. Un peu comme un
barman merdique qui mélange des boissons au hasard et obtient un
cocktail incroyable… qui te file la chiasse le lendemain matin.

La
charge du sanglier se poursuit !

Mais
alors comment on tabasse les malheureux adeptes du culte de ce bon
vieux Draculó (on dirait vraiment un nom d’acteur porno italien) ?
Réponse : en ne faisant rien. Ou plutôt presque rien. Oui tu
as bien entendu petit marcassin. Tes interactions se résument à
diriger ton perso et à faire des choix dans les items que tu
ramasses. Rien de plus. Car ton perso utilise automatiquement les
armes. Ça flingue tout seul quoi.

En
fait je suis pas assez précis. Faisons donc une petit détour sur le
circuit de Sanglier Kart. Tu dois décider de la meilleure
trajectoire pour éviter les monstres et leur infliger un maximum de
dégâts. Dis-toi que tu es une espèce quart-arrière de foot ricain
qui dois à tout prix éviter de se faire déboîter par les primates
blindés de stéroïdes d’en face.

Ciel ! Une paire de couilles ! Qui n’a jamais vu le soleil apparemment. Des boules de vampire ?

Hop
hop hop !

Pourquoi
c’est addictif ce truc ? Parce que c’est hyper jouissif
d’envoyer se faire foutre des milliers de monstres juste en
avançant. Et puis il y a certains passages où tu sues vraiment du
cul lorsque ces connards d’apôtres du grand suceur t’encerclent
et commencent à te faire la peau.

Il
y a aussi une tétra chiée de secrets à découvrir comme des
parties cachées de niveaux ou des nouveaux bonus. Encore mieux, au
bout de quelques heures, au moment où tu t’imagines avoir fait le
tour des niveaux, des ennemis et des armes, un second volet de
l’aventure s’ouvre à toi par surprise. C’est justement en
prenant le temps de fureter dans le moindre recoin du jeu que de
nouveaux horizons s’ouvrent à toi (putain c’est beau comme
phrase).

Si
même après tout ça tu tournes en rond, tu peux aussi t’attaquer
au mode aventure qui prend place au sein de l’univers d’autres
licences connues comme Castlevania au travers d’événements
scriptés. C’est des DLC mais pour une fois ça vaut le coût vu
leur prix ridicule. Dans ce fameux mode c’est le même type de
jouabilité mais tu dois atteindre des objectifs.

Et
voilà ! C’est tout !

Quand on a un peu de chance dans les coffres c’est la fête du slip à la moula.



Le
verdict du sanglier

Pas
besoin de blablater pendant des siècles.
Vampire Survivors c’est
un défouloir primaire qui fait juste du bien. Tu peux aligner les
parties à l’infini surtout que depuis la sortie du jeu on a le
droit à une véritable diarrhée de niveaux et de persos
supplémentaires. Faut être honnête : c’est pas le jeu du
siècle ni même de l’année. Mais putain je suis pas prêt de
lâcher ce jeu !

Tout l’art de Vampire Survivors c’est d’esquiver les connards de monstre tout en leur en mettant plein la gueule.


Le coin des vidéos


Attention ça peut divulgâcher sévère !



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