Tiny Tina’s Wonderlands


La
licence Borderlands fait bander le sanglier depuis exactement un bon
paquet d’années. Depuis le premier opus jusqu’à celui qui nous
intéresse aujourd’hui : Tiny Tina’s Wonderlands. Alors il
ressemble à quoi ce délire de tireur-pilleur (shooter-looter en
angliche) ? Attend je fini de retourner le sol pour trouver des
racines et je te dis quoi. Quoi ?



Comme
je viens de te le dire petit marcassin,
Tiny Tina’s Wonderlands
nous fourre la tête la première dans l’univers aux couleurs
chatoyantes, au langage ordurier et aux blagues potaches de l’univers
vidéoludique de la licence
Borderlands. C’est sorti en 2022
sur tout ce qui peut se jouer à cette époque comme la PS4, la PS5,
la Xbox One, la Xbox Series, le PC, la Stadia… pfff je suis con
hein ?

Comme
j’avais commencé à le dire à l’instant avant que mon esprit
malade ne s’égare, Tiny Tina’s Wonderlands est un jeu
annexe (un spin-off pour les gros ricain plein de McDo). Le
tout est développé par Gear Box et édité par 2K. Rien de nouveau
sous le soleil de Pandore. Ce qui est intéressant avec Tiny
Tina’s Wonderlands
c’est qu’il est intimement lié avec
l’univers de Borderlands 2 (2012), ce dernier étant de loin
le meilleur opus de la série !

Le
premier lien est aussi évident qu’un patron capitaliste à un
rassemblement du partie communiste. Le cadre du jeu est une partie de
Bunker & Brutasse soit un détournement plus que grossier de
Donjons & Dragons. Ce jeu de rôle fictif a été introduit dans
la merveilleuse extension de Borderlands 2 baptisée Tiny
Tina et la Forteresse du Dragon
(2013). Oui je te vois venir avec
tes petits pieds de marcassins. Ça ressemble beaucoup au titre du
jeu qui nous intéresse. Poursuivons.

Oui tu ne rêve pas ! La merveilleuse Etalon du cul est de retour et en plus c’est une reine !

Le
second est pour ton sanglier grossier le plus intéressant. Le
retour triomphal du personnage le plus percutant de la série :
Etalon du cul. Oui tu as bien entendu. Ce magnifique protagoniste est
mentionné dans l’aventure principal de
Borderlands 2 avant
de faire une brève apparition dans l’extension
Tiny Tina et la
Forteresse du Dragon
. Dans Tiny Tina’s Wonderlands
Etalon du cul est la reine d’un pays féerique. Et l’intérêt
s’arrête là. En fait je viens de résumer 50 % du lore.

Le
troisième lien avec Borderlands 2 c’est le personnage de
Tiny Tina. Qui est complètement pété du cerveau. Comme beaucoup de
persos du deuxième opus d’ailleurs. En fait tout le sel et
l’originalité des jeux de la série proviennent de cet épisode
et de ses extensions. Conclusion : Tiny Tina’s Wonderlands
c’est l’extension Tiny Tina et la Forteresse du Dragon
avec un contenu gonflé et quelques ajouts.

Commençons
par ce qui n’est pas original pour un Borderlands. On est
face à un bon vieux tireur-pilleur à la première personne des
familles avec des graphismes en cell-shading. Voilà j’ai
fini ! A plus petit marcassin ! Nan je rigole.

C’est toujours le maxi bordel à l’écran.

On
ramasse toujours une quantité affolante de flingues et d’objets
d’équipements avec des effets très variés (effets des éléments,
amélioration des statistiques, etc.). A noter qu’elles sont
générées de manière procédurale dans cet épisode. Mais
finalement on se retrouve toujours avec le même genre d’armes que
dans les épisodes précédents. Rien de vraiment neuf quoi. Je dois
avouer que les armes parlantes me manquent un peu. C’était la
seule compagnie de ton sanglier quand il jouait aux autres épisodes
de
Borderlands dans sa forêt humide.

Normalement
les jeux de la série c’est de l’humour potache bien gras comme
ton sanglier l’adore. Mais au fil des épisodes c’est de moins en
moins drôle. Est-ce moi qui suis de plus en plus chiant ?
Peut-être… En tout cas Tiny Tina’s Wonderlands renoue un
peu avec cet humour. De plus les doublages français sont
plutôt réussis et on retrouve les voix des doubleurs historiques
des personnages récurrents.

La
direction artistique reste la même avec un peu plus de finesse dans
les textures nouvelle génération oblige mais rien de folichon. En
revanche les environnements sont très variés et franchement jolis.
Des châteaux, une ville dans un haricot géant, des fonds marins
desséchés, une grande ville médiévale. C’est la grosse
régalade ! Et là on commence à toucher à la plus-value de
cet opus.

Les environnements ont franchement de la gueule !

Comme
un élève de merde qui est uniquement bon en sport, l’originalité
de
Tiny Tina’s Wonderlands ne tient qu’à son univers
fantastique-médiéval qui fait clin d’œil sur clin d’œil à
une méga chiée de références de la pop culture comme les légendes
arthuriennes, Le Seigneur des anneaux ou
Game of Thrones. Je
ne suis ne suis pas un connard de sanglier hypocrite et je reconnais
donc volontiers que c’est très plaisant de se promener dans cet
univers loufoque.


où c’est plus ennuyant c’est que la construction des niveaux est
hyper classique pour la série. Il y a quand même une (faible)
nouveauté à noter : l’ajout d’une carte du monde
interactive qui relie les niveaux les uns aux autres. Cette carte
prend la forme d’un décor pour figurine de jeu de rôle ce qui est
plutôt bien pensé. En dehors de ça pas de surprise en se promenant
dans les niveaux.

Idem
pour les quêtes qui sont très nombreuses mais malheureusement très
souvent inintéressantes. D’ailleurs la quête principale ne brille
pas non plus par son originalité ou ses rebondissements. La durée
de vie est plutôt honnête avec 30-40 heures pour tout finir. Un peu
plus si on veut poncer la Chambre du chaos après la fin du jeu. Le
seul problème c’est qu’on s’emmerde pendant un bon tiers du
jeu.

Cherche pas à comprendre le design des ennemis. Celui de gauche rappelle quand même les jouets immondes des années 90…

Le
verdict du sanglier

Ton
sanglier préféré aime sincèrement la série
Borderlands du
fond du slip. Avec son univers original pour la série
Tiny Tina’s
Wonderlands
nous fait lever la tête comme un bon chien-chien à
la con à qui son maître promet d’aller chier dans un nouveau
parc. Malheureusement rien n’est neuf que ce soit les personnages,
la jouabilité, la construction des niveaux ou les armes récoltées.
Bref on y joue avec plaisir pendant 10 heures par nostalgie pour les
précédents (bons) épisodes mais on en retient pas grand-chose au
final.

Rien ne vaut une bonne explosion nucléaire avec monsieur Torgue en mode baladin.


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