Tu as toujours rêvé de te blinder le corps d’implants électroniques ? De te balader avec un gros flingue et un katana dans une mégalopole de béton et de néons ? De vivre dans un monde dirigé par des entreprises mondiales plus puissantes que les gouvernements ? Ne t’inquiète pas ! Nul besoin de t’exiler dans le pays schizophrène de tous les extrêmes appelé « États-Unis ». Il te suffit de lancer une partie de Cyberpunk 2077. Alors en route pour une promenade dans les rues dangereuses de Night City dans la peau de la fameuse mercenaire W !
Mon nom est W
Mon nom est W. Ouais, W tout court. Mes parents n’avaient aucune imagination. Quand il a fallu me choisir un nom à la naissance, mes cassos de géniteurs on vu que c’était l’année du W pour nommer les chiens. Bref, je m’appelle V est je suis une des meilleures mercs de Night City. Je marche dans les rues tentaculaires de cette ville maudite sans fin qui pue la pisse, la merde et la sueur des paumards qui l’habitent.
Ça schlingue le chrome aussi. Tout le monde a des implants. Chez certains cela ne se voit même pas ou à peine. Une œil bionique Kiroshi. Une prothèse de pénis. Une puce sous-cutanée. Et chez d’autres on ne voit que ça. Peau métallisée intégrale. Squelette en métal apparent. Mâchoire en acier. Lames rétractables dans les avants-bras. Des foutus monstres bordel ! Je me fous allègrement de leur gueule chromée mais moi je suis entre les deux. D’ailleurs je suis en route pour aller voir mon charcudoc à Japantown pour qu’il m’ajoute quelques bidules électroniques indispensables à mon activité professionnelle.

Mon charcudoc préféré
Je déteste Japantown. Un ramassis dégueulasse de putes, de macros, de dealers, de vendeurs d’organes et de marchands de cracheur à la sauvette. Le tout sous la main mise de ces connards d’Arasaka. Mais c’est là que se trouve mon charcudoc préféré. Je connais même pas son nom. Tout ce que je sais c’est que c’est mon choom et que ses services me coûtent pas beaucoup d’eddies. Aujourd’hui j’ai besoin d’un lecteur de danses sensorielles intégré à mon crâne pour profiter des meilleurs productions porno directement dans mon esprit.
Je rentre dans la clinique crasseuse située dans l’arrière-boutique de la seule pizzeria du quartier. Ma rangers du surplus de l’armée des NUSA écrase un cafard bien juteux qui expulse ses entrailles sur le carrelage taché de fluides corporels diverses. Mon charcudoc relève la tête de la cage thoracique ouverte de son client en cours de consultation. En me reconnaissant il active deux tourelles automatiques qui sortent du plafond et me toisent de leur viseur laser. Le message est clair. Il a clairement pas oublié que je ne l’ai pas payé pour mes quatre dernières visites. Je recule lentement et retourne dans les rues inondées par la lumière crue des néons roses, verts et jaune de Japantown. Finalement c’était pas mon choom ce gros con de charcudoc.

Fixer
Je fais à peine quelques pas que le son de La quéquette à Raoul retentit dans ma tête (un morceau de musique classique des années 2020). Le son de mon implant téléphonique sonne de plus en plus fort et se met à vibrer. C’est Monsieur Mains, un fixer de Dogtown, qui m’appelle. La dernière mission pour lui ne s’est pas vraiment bien passée puisque j’ai confondu la cliente à secourir avec son agresseur. Cette première est maintenant enterrée dans une fosse commune avec une balle dans le crâne tandis que ce dernier se prélasse sur une plage en Méditerranée. Malgré ma bévue précédente, Monsieur Mains à besoin de mes services. Tous les autres mercs sont déjà occupés. Je prends connaissance du contrat.
Apparemment une expérience de la corpo Militech a mal tourné. En cherchant à optimiser les implants militaires sur des cobayes volontaires (des salariés qui n’avaient pas le choix donc) un incident est survenu. L’un des cobayes a développé une cyberpsychose et s’est évadé. Je dois donc le retrouver et l’exécuter. Simple. Facile. Et cette fois je ne pourrai pas me tromper entre victime et agresseur. Je m’apprête à accepter le contrat quand je vois sous mes yeux un milicien de Militech abattre un mec complètement barjo qui me fixait bizarrement avec un couteau entre les dents. Monsieur Mains m’annonce brusquement que le contrat n’a plus court et me raccroche au nez. Pas d’eurodollars pour mois aujourd’hui. Je commence à être foutrement à cours d’eddies.

Putain de corpos
Je reprends ma balade dans les rues de Night City. Quelle journée de merde décidément. Pas de chrome. Pas de contrat. Pas d’eddies. Mes pas me mènent dans le quartier des corpos. Une Rayfield Aerondight S9 fait rugir son moteur sur l’asphalte devant la tour de NetWatch. Elle est vraiment premios cette caisse mais elle coûte une couille. Et pas au prix du marché noir des organes. Je m’approche de la bagnole pour la reluquer un peu mais elle accélère en me faisant respirer son pot d’échappement. Fait chier. Je remarque finalement qu’un employé de NetWatch distribue des éclats de recrutement. Comme je n’ai rien de mieux à faire je récupère un de ces éclats et le fourre dans le lecteur situé dans mon cou.
C’est une offre de recrutement pour un job de netrunner en CDI. 70 heures par semaines à rester dans un fauteuil connecté au cyberespace pour détecter des irrégularités, le tout payé quelques centaines d’eurodollars par mois. Un boulot bien merdique de notre société capitaliste à la con. J’accepte bien évidemment une telle opportunité de me faire un peu de pognon. C’est ce moment que choisi la Relique que je me suis fourré dans la caboche pour se manifester. Ce connard de Jonathan Main d’Argent apparaît sous mes yeux. Ce n’est qu’un avatar généré par mon cerveau malade mais son discours est clair : je ne dois pas me vendre à ces putains de corpos. Je ferais mieux de suivre son exemple et de faire péter une tête nucléaire dans le hall de NetWatch. Je l’ignore et me dirige vers l’accueil de la tour pour démarrer mon nouvel emploi.

Franchir le Mur Noir
Je commence donc à bosser chez NetWatch. Je passe mon temps à modérer toutes la perversité de l’humanité déversée allègrement sur le Cyberespace dont notamment des vieux discours de personnalités politiques de la première moitié du XXIème siècle. Quand mon manager ne surveille pas je vais faire un tour sur les sites les plus chauds de la sphère pornographique.
Les jours, les semaines et les mois passent ainsi dans la quiétude de mon emploi chiant et inintéressant. Un esclave docile des corpos bien heureux dans sa cage. Mes balades numériques m’emmènent toujours plus loin dans les tréfonds du cyberespace. Soudain, une barrière sombre s’érige dans mon interface de visualisation de l’espace du net. Le fameux Mur Noir qui permet de repousser les IA hostiles qui ont faillit ravager l’humanité il y a quelques décennies. Je les sent qui m’appellent. ChatGPT. DeepSeek. Grok. Le Chat. Ces monstruosités connaissent mon nom (ou plutôt ma lettre). Elles m’attirent de l’autre côté du Mur. Aucun daemon pour me protéger des pires créations humaines. Je vais devoir me taper des pubs de merde de YouTube pour des alternatives aux sodas ou pour des VPN. Je suis perdue.

Le verdict du sanglier

Cyberpunk 2077 est tout simplement l’un des meilleurs jeux de ces dix dernières. Pour ton sanglier il rejoint même le top 5 des meilleurs jeux de tous les temps de l’univers cosmique au côté de Zelda Ocarina Of Time et de Subnautica. Il y a tout dans Cyberpunk 2077 : des flingues, des bagnoles, des cyborgs, une intrigue bien ficelée avec plusieurs fins, des choix impactants, des quêtes secondaires bien écrites, du jeu de rôle, une musique de ouf, une ambiance dystopique de dingue, un mode photo complet. Bref, je vous laisse finir de lire ce pseudo test très con et je retourne passer quelques dizaines d’heures dans Night City et Dogtown bande de pommards !
Comment qu’il y a joué le sanglier ?
Version | Ultimate Edition |
Temps de jeu | 151 heures (dont 55 heures dans l’extension) |
Plateforme de test | Xbox Series X |
Multijoueur | Non |
DLC testé | Phantom Liberty |